Pelloux, Pierre

, par jacques




Pelloux Pierre, peintre né le 9 décembre 1903 à La Mure (Isère), décédé le 26 octobre 1975 à Lyon. A vécu et travaillé à Lyon Part-Dieu. Dès le collège, son professeur de dessin, Victor Miard, lui trouve des qualités et l’incite à poursuivre dans cette voie. En 1920, la famille Pelloux s’installe à Saint-Fons er il s’inscrit aux beaux arts de Lyon (1920-26) où il suit le cours de peinture d’Auguste Morisot et le cours d’Histoire de l’art d’Henri Focillo, alors conservateur du musée St Pierre.

Dès 26, il expose au Salon d’Automne et en 31, il participe à la première manifestation du groupe « les Nouveaux » galerie St Pierre, 12 rue de l’Hôtel de Ville. Ils exposeront sous ce nom 4 fois (1932, 33, 34, 35). En 28, le Sud-Est l’invite et il devient sociétaire. Son art jusque-là est très expressif et les personnages portent un sens de la dramaturgie, sans doute trouvé dans les fresques de Pierro della Francesca, qu’il découvre la même année, lors d’un voyage avec Eugène Bloch et René Besset. Après la guerre, il entre comme professeur suppléant aux Bx-Arts de Lyon (1944-49). Il est souvent à Morestel où sa grand-mère tient l’hôtel Pelloux, il y épouse Constance, (dite Mimie) qui sera - plus tard – la collaboratrice d’Anne Marie Martin (galerie Malaval).

Il enseigne (de 43 à 73) aux cours de dessin de la Ville de Lyon, rue tronchet et dirige l’atelier d’ergothérapie de l’hôpital psychiatrique du Vinatier (où lui succédera Paul Clair). La direction de l’école des Beaux-Arts lui supprime son cours, (ainsi du ceux du sculpteur Lapandery) : aux dire de ses proches, Pelloux en a été affecté. En 62, Alphonse Chave l’expose à Vence, sa palette s’est épurée et il ne peint que l’âme des choses, privilégiant le gris des ombres. En 68, il est nommé chevalier des Arts et Lettres et membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon (72). Jean-Jacques Lerrant lui consacre un film (FR3 1973). Atteint d’une terrible maladie, il meurt juste après avoir assisté au vernissage de sa dernière exposition, à la maison de Lyon (1975).

Expositions : galerie l’Atelier (1928, 50, 52), Troncy (46, 47, 48, 49, 57, 59) Grange (53), Norberg Paris (54), Tournon (59), Les Mages Vence (62), Bellecour (62), Folklore (63), Malaval (65, 66, 68 préface de Bernard Clavel, 69, 70, 71, 73, 75) Chambéry (68), Arles (73), Maison de Lyon La Mure (75). Musée des Bx-Arts de Lyon (1981). Saint-Priest – Chartres, Vieilly, Pelloux – (82), Centre social du Vinatier (83), Maison de Lyon – article de Presse de BG in l’Œil international n°371 p 89 (1986), Maison Ravier à Morestel (94), Salon du Sud-Est « Pelloux 20 ans après » (95), Château de Hauterives (été 2000).

Commandes : (avec Vieilly) fresque de Ducos de la Haille Musée des arts Africains (exposition coloniale 1931), Pavillon lyonnais (avec Chartres et Vieilly) Paris (37), « illuminations du 8 décembre » brasserie des Archers Lyon (61), Collection de l’Etat : « Fleurs » (27), « Anémones » (30), « citrons » (47), « Tulipes » (55) « par la fenêtre » (1960), « Ombre du Caoutchouc » (6), Pilône à Monetier-les-bains » (58) et département du Rhône « Paysage » (salon du Sud-Est texte de régis Bernard (95), « Rétrospective Pelloux » cat exposition Hauterives textes de J-J. Lerrant, Régis Bernard, B. Gouttenoire (été 200).