Deux rencontres avec Jean-François Ferraton à la Collection de la Praye

Samedi 15 juin
- de 17.00-19.00
L’art du vitrail : la maîtrise de la lumière
Jean-François Ferraton réalise des vitraux pour de nombreuses églises. Il présentera sa technique originale et surtout sa démarche personnelle pour capter, orienter et magnifier la lumière. Le vitrail, c’est bien l’art de la lumière, en dialogue avec l’architecture. Depuis le moyen-âge et jusqu’à aujourd’hui, l’art du vitrail est toujours très vivant.

Samedi 22 juin 17.00-19.00
L’art du verre : la maîtrise du feu
Toujoujours Jean-François Ferraton, mais cette fois-çi c’est en tant que sculpteur, spécialiste reconnu de cette matière magique, née du feu. Dans la transparence, selon le temps qui passe, ses verres reflètent la lumière et la conscience de la vie. Mais comment fait-il cela ?

Jean-François Ferraton

Ce que la lumière m’a appris
En 1985, Jean-François Ferraton installe son atelier et ses presses à Rochetaillée sur Saône où il vit. A l’enseigne du Chêne-Voyelle, il édite des gravures sur bois et une douzaine de livres d’artiste xylographiés qui le feront connaître en France auprès de la quasi-totalité des bibliothèques disposant d’un fond de bibliophilie contemporaine. Depuis 1995, il se consacre à la création d’oeuvres d’art sacré dans un style sobre et épuré où le verre très épais rentre en conjonction avec la pierre, le bois ou le métal. A ce jour il a réalisé plus de 400 œuvres originales dans une cinquantaine d’églises en France. Une rétrospective de son travail a été exposée en 2022 à la cathédrale St Jean de Lyon. A la Collection de la Praye, il montre son travail du verre, un jardin secret.
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Maurice Sage

Mes roches si humaines
De 1968 à 2004, Maurice Sage fut bijoutier-joaillier à Lyon. Mais son jardin secret à lui est la peinture où il restitue, dans un songe la beauté minérale, des paysages monolithiques. Un voyage de la pierre à la pierre.
« Et si la pierre, en ses multiples couches brisées, ne renvoyait pas seulement au règne minéral, mais désignait, dans l’esprit de celui qui la contemple, une sorte de paysage intérieur ou, pour le dire autrement, une vie fossile des formes ? Voila bien la question à laquelle nous convie l’œuvre de Maurice Sage, peintre-poète et paléontologue ayant choisi pour terrain d’étude ses propres affects. » Frédéric-Charles Baitinger
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Jean-Albert Deroudille

Après l’architecture et au-delà
Issu d’une famille lyonnaise amie des arts, Jean-Albert Deroudille s’installe à Paris en 1968 où il mène sa carrière d’architecte DPLG, tout en vivant une vraie passion pour la peinture, le dessin et la sculpture. L’exploration des arts et la pratique artistique occuperont tous ses moments de liberté. Dès 1998, il expose dessins et collages à la Galerie Béatrice Soulié à Paris. Et en 2002, il expose à l’Espace Saint-Louis de Bar-le-Duc une série de montages sculptés ou collés, petites architectures oniriques - entre « assemblures » et « rêvages » disait-il… Depuis quelques années, l’architecture a laissé place au dessin, imprimant tout de même sa marque par la présence récurrente de villes imaginaires peuplées parfois de personnages hybrides nés d’une imagination fertile qu’il n’aime guère encadrer d’explications. Etrange et parallèle, c’est un monde qu’il aime nous faire visiter, sans souhaiter jamais en dissiper les mystères.
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