Connaître Evelyne Postic

, par jacques

Sa première passion, la danse, rêve effacé par une grave maladie des poumons à 5 ans, et séparation de ses parents en même temps, placements dans diverses maisons d’enfants, d’où à partir de cette époque, elle souffrira d’un sentiment d’abandon. Vie étouffante entre ses grands-parents et sa mère, les premiers moments d’évasions sont le papier et les crayons de couleur, sur la table de la cuisine, par la fenêtre, elle peut voir chaque jour, la teinturerie d’en face, qui laisse échapper dans le caniveau ses eaux colorées. Ennuie à l’école... les beaux arts ? Sa mère s’y oppose.

Après son divorce, Evelyne Postic s’installe à Grenoble, avec ses trois enfants, où pour échapper à un quotidien trop pesant, elle s’invente un monde parallèle, et commence à peindre et à dessiner des formes, où se mêlent l’humain, le végétal, l’animal. Elle travaille sur l’adaptation de l’être vivant à son environnement, l’évolution des espèces, qui se transforment pour survivre. Survivre, c’est ce qu’elle fait chaque jour avec ses trois enfants à charge.
La variété infinie des formes des mondes marins, terrestres, et invisibles la fascine.
Comme une rivière trop longtemps contenu, elle va créer le soir sans relâche, la journée elle travaille à de petits boulots pour assurer le quotidien. La biologie et les sciences la passionnent. La couleur va être très importante au début de son travail.

1989 Au début les formes sont plutôt graphiques, à partir de 1995, elles deviendrons plus courbes. Sa recherche se fait sur des supports variés, toiles, polystyrène (bas-reliefs), papier, les personnages sont toujours de profil, les mains et pieds, très présents, les lèvres lippues, les yeux immenses, clin d’œil à l’Afrique qui fait partie de ses rêves. La sculpture fait aussi partie de son œuvre, papier mâché et coloré, bois noirs sculpté, série en polystyrène, les dernières sculptures en papier, colle, fer à béton, et coquillages.

1994 Rencontre avec Cérès Franco, qui l’exposera à l’œil de Bœuf, rue Qincampoix à Paris. Puis celle-ci entrera dans sa collection à l’Agrasse, France (maintenant « La coopérative à Montolieu) France.

En 1996 Gérard Sendrey, musée de la création Franche, l’invitera « aux Jardiniers de la mémoire ». Elle est présente dans la collection du musée de la création Franche à Bègles, France.

En 1998 Découverte de NewYork, invitée pour une exposition collective par l’artiste Pill Demise Smith, avec Ody Saban, Carolle Bailly, Gérard Sendrey. A son retour elle peint de grands calicots, sur le thème de l’immigration, où les buildings sont transformés en femmes.

En 2006 Elle s’installe à Lyon, retour aux origines, près du Rhône, où elle est née.

En 2009 la galerie Dettinger-Mayer, spécialisée dans le dessin contemporain et les arts primitifs expose ses nouveaux dessins, des encres, en noir et blanc, sur toile, où tout son univers peut se multiplier à loisir, mondes cachés, intérieurs mystérieux, où le subconscient, révèle ses peurs intimes, et les exorcises.

2010 La galerie Hamer à Amsterdam, art brut et outsider, l’expose au salon Outsider au Kunst center à Aalsmeer, près d’Amsterdam, avec des dessins sur calque.

2011 Le musée de l’Art spontanée à Bruxelles lui fera une exposition personnelle de ses dessins sur toile en noir et blanc, en février 2011, prix Dirk Bos mention dessin.

En 2012 Découverte de l’Afrique de l’Ouest au Togo et Bénin, avec Alain Dettinger sa galerie de Lyon, voyage longtemps attendu et rêvé. Au retour d’Afrique elle va travailler sur le thème du Vaudou. Exposition personnelle à la galerie de la Halle Saint-Pierre à Paris temple de l’art brut et singulier. La galerie Dettinger-Mayer à Lyon, lui fait une seconde exposition personnelle avec des dessins sur calques, en noir et blanc et couleur, la couleur revient, mais en douceur. Cette exposition est plus organique , la mort et la vie s’y entrecroise.

2013 La galerie Bourbon-Lally, expose ses dessins à l’Outsider Art Fair à NewYork en février 2013. Juin 2013, exposition personnelle avec la galerie Conil et Artingis, Tanger, Maroc., découverte de l’Afrique du nord et de la ville de Tanger, où flotte les esprits de célèbres créateurs. Septembre 2013, exposition et signature du livre « Vaudou » avec les éditions « Le dernier cri » Marseille.

2014 la galerie Bourbon-Lally, l’expose de nouveau au salon Outsider Art Fair à New-York, et aussi à la galerie Brutedge, Jersey city, États-Unis. Septembre 2014, exposition personnelle avec la galerie Conil à Tanger, sur le thème des architectures. Début de collaboration avec la galerie Polysémie, dont le directeur François Vertadier, fait connaître le travaille d’ Evelyne Postic par de nombreux salons en France et à l’étranger. Outsider Art Fair à Paris, dessins en couleurs, avec la galerie Polysémie, c’est une réussite ! Evelyne Postic adore changer de support, papiers noir, ivoire, brun, la toile, tout est prétexte pour découvrir de nouvelles sensations !
Retour à la sculpture avec des poupées et des textiles et petits soldats en plastiques, sur le thème de la guerre, et de la condition féminine dans le monde.

2015 Janvier, résidence d’artiste avec l’institut Français de Tanger et la galerie Conil de Tanger. Création d’un grand dessin sur toile sur le thème de Tanger, l’immigration, le voyage .
Outsider Art Fair à NewYork avec la galerie Bourbon-lally. Exposition personnelle avec la galerie Polysémie à Marseille, dessins de différentes périodes. Outsider Art Fair à Paris, foire Américaine, spécialisée dans l’art brut et outsider, dessins en couleur, monter dans des cadres anciens, chinés aux puces,avec la galerie Polysémie. Exposition personnelle avec la galerie Dettinger-Mayer à Lyon, dessins en couleurs, d’inspiration des kafkans anciens, des vierges de la chrétienté et des fétiches du Bénin, où l’artiste à voyagé en 2012.

2016 Outsider Art Fair avec la galerie Polysémie, à New York, dessins sur calque et papier, dont un à la mémoire des attentats de Paris le 13 novembre 2015 ! Résidence d’artiste à Tanger avec la galerie Conil, occasion de reprendre la peinture, trois grandes toiles sont crées, et exposées à la galerie Conil. DDESSIN, à Paris, espace Richelieu, salon spécialisé dans le dessin, avec toujours la galerie Polysémie, très active pour faire découvrir ses artistes.
Quelques lignes sur la galerie Polysémie et sur le travail d’Evelyne Postic, dans le Monde du 03/04/2016 Et visuel d’un de ses dessins, dans le magazine « Beaux Arts N° 32 »

2017 Résidence d’artiste à Tanger, et exposition de groupe avec l’Institut Français de Tanger, galerie Delacroix « l’Imaginaire brut ». Résidence à Zlatibor avec le musée d’art Marginal de Jagodina, Serbie, découverte de la Serbie et des artistes Serbes.
Plusieurs salons avec la galerie Polysémie.

2018 Plusieurs salons avec la galerie Polysémie, Marseille- Karlsure, Allemagne- DDESSIN,Paris- Lausanne, Suisse. Sortie du livre « Les vierges noires » textes de Kenny Ozier-La -Fontaine, aus éditions Le Dernie Cri friche belle de Mai à Marseille, France. Format A3, couleur. Musée d’art contemporain, de Ulm Allemagne, Warum Kunst ?. Article dans le revue Raw Vision de l’été 2018, article écrit par Alla Chernetska. En septembre 2018, exposition à la galerie Dettinger-Mayer à Lyon, travaille sur les photos de modèles à la peau foncé du photographe Joseph Caprio. Mondo DC – Le Dernier Cri à Marseille, fête ses 25 ans d’édition, sont exposés deux très grands dessins et les originaux des vierges noires

2019 Salons d’art comptemporain à Karlsruhe Allemagne, DDESSIN Paris, avec la galerie Polysémie, Marseille France. Nouveaux dessins sur des cartes marimes, la mer effrayante et attirante ! Rencontre avec la galerie David Guiraud dans le Marais à Paris, expositon des photos de Joseph Caprio, sur lesquelles Evelyne Postic à dessinée. « Le trait dans la peau ». Exposition de quelques unes de ses poupées à la Collection de la Praye (Fareins).