L’attraction, l’oscillation, l’élision

, par jacques

L’attraction, l’oscillation, l’élision

L’espace constitue l’émotion et la matière première de ces sculptures.
Des bribes de dessin l’arpentent.
L’arête, la courbe, le ruban, tous éléments ou signes pleins dessinent par leur assemblage des vides, ils les modèlent. Cependant le vide échappe, il ne peut être totalement circonscrit, tout reste en suspension : le courant d’air, la lumière, le mouvement, la chute.

Ces pièces se placent au point de croisement et d’équilibre entre la volonté de s’affranchir de l’attraction terrestre, d’en envisager les limites, et l’étude de sa force, de ses qualités.

Serge Landois