Philippe Amiel, la taille directe et le dessin

, par jacques

J’aime la taille directe, c’est une autre façon « d’aller sur le motif » en se confrontant avec la nature dans sa matérialité dans un dialogue tendu parce que sans repentir. La matière c’est aussi un soutien, un soubassement, une racine, elle nous ouvre des mondes qui dépassent l’imagination. Mais parfois l’appel de quelque chose d’aérien se fait sentir, d’une liberté plus grande… Entre l’affranchissement de la matière et la vivacité que le geste suscite, c’est là que le dessin s’impose. Ce geste qui nait de l’instant me permet de réécrire les bases du dialogue avec la nature-matière qui tente toujours et à juste titre d’imposer sa loi. Si celle ci nous ramène à notre condition, le dessin est pur espace. P.A.