Milshtein 1934 - 2020
Milshtein est né dans la ville moldave de Kichinev en 1934. Encore roumaine, la ville passe sous contrôle soviétique en 1944. 1943/1944 : Premières études de peinture au Palais des Pionniers, Tiflis (Géorgie). 1946 : Études à Bucarest avec le peintre Stefanesco. Milshtein part en 1947 en Israël avec son frère et sa mère. 1947 : À Chypre, études de la sculpture avec Ben-Tsvi. 1948 : En Israël, études avec les peintres Raitler, Avni, Ardon, Mokady. 1948 / 1956 : Séjour en Israël. Il se marie avec Yochewed Kashi, première femme parachutiste de l’état d’Israël et ils ont eu un fils, Oury Milshtein, né en 1957 à Paris. En 1956 : il reçoit une bourse d’études de la Norman Foundation qui lui permet de se rendre à Paris. Il y reste de nombreuses années et depuis 2007 Milshtein a son atelier dans le Rhône à Gleizé où il vit avec Elisabeth Hofman.
Milshtein décède le 4 février 2020 à Paris.
2012 : A vos papiers Rétrospective Milshtein au Musée de Sens et publication d’un ouvrage éponyme d’Alin Avila. Sept-Oct : Spectacle et exposition au Toboggan (Décines). Novembre : Accrochage de grandes oeuvres à la Marie du 10ème (Paris). Exposition chez Anne-Marie et Roland Pallade (Lyon).
2011 : Réalisation du programme 2011-2012 du Théâtre des Célestins (Lyon).
2010 : Vents d’Est, Vents d’Ouest : grande rétrospective dans plusieurs lieux à Reims dont le Palais de Tau. Expositions à Saint-Etienne et Paris (Area).
2009 : Rétrospective Milshtein : "du bois gravé à la digigraphie" au Musée des Moulages (Université Lyon 2)
2007 : “Fées et petites Merveilles”, Milshtein a commencé cette série au milieu de l’année 2006, elle comporte une cinquantaine de pièces. Les plus importantes font 6 x 8 m, il s’agit dans tous les cas de peintures à l’huile et d’acrylique sur toile. Elles seront exposées à l’Orangerie du Sénat au mois d’août 2007.
2006 : Plusieurs expositions importantes notamment celle à la Réserve d’area avec les boîtes à secrets.
2002 : Dés 1986, Milshtein s’est intéressé à l’infographie réalisant des dessins sans souris ni palette graphique, juste par calculs. Avec l’aide Epson, il met au point une technique de digigraphie qui lui permet de produire des estampes en couleur d’une qualité surprenante.
2000 : Episodiquement, la sculpture traverse le travail de Milshtein, elle témoigne de son esprit Panique, groupe qu’il rejoignit invité par Topor. L’homme au parapluie, emprunté à une collection suisse est une fontaine. Un homme assis sur une chaise les pieds dans un bassin se protège du soleil grâce à une ombrelle d’où tombent les gouttes d’eau.
1987 : L’œuvre maîtresse de Milshtein intitulée Quo Vadis l’a occupé plus d’un an. Pensé comme un retable asymétrique, celui-ci comprend plus d’une centaine de personnages, peuplant un lit, chevauchant un improbable animal, et en en son cœur, comme un saint, flotte l’image de ce petit juif arrêté pendant la guerre dont le regard est devenu un symbole. Cette œuvre présentée par le Barbican Center de Londres sera exceptionnellement à Paris.
1986 : Pour ses expositions aux Musées de Troyes et de Montbéliard, d’Odense et de Goteborg, Milshtein réalise une suite de très grandes gouaches sur papier (4,6 et même 8 mètres sur 2...). Les sujets y sont légers, témoignent d’une intimité ressouvenue, avec des éléments aussi incongrus que des poireaux et des œufs au plat qui volent.
1980 : Son amour des techniques le pousse à sans cesse inventer, user de techniques inédites comme l’incroyable catalogue qu’il réalise en 1978 pour la bibliothèque nationale. Mais de ces expériences, celle qui retiendra le plus l’attention, c’est la suite de ses dessins qui flottent dans des bouteilles, comme celle acquise par le Musée des Arts décoratifs et présentée ici.
1978 : Avant que le Musée d’Art moderne de Paris et la Bibliothèque nationale lui consacre une rétrospective de gravures, Milshtein réalise une suite de 10 lithographies au Centre Pompidou pour l’exposition Kafka. Œuvres qui témoignent de sa dextérité et son amour pour les prouesses techniques.
1962 : Fidèle au médium de la peinture, les œuvres de Milshtein deviennent composites. Il y intègre divers éléments, morceaux de bois, objets, divers papier, elles deviennent comme des installations comme pour ce Repas des fauves où un clown se pend accroché à un tableau qui figure une Vierge.
1957 : Milshtein est à Paris où il est aussitôt intégré aux manifestations de l’Ecole de Paris dont il est le plus jeune et Georges Rouault le plus âgé. Sa peinture est tumultueuse, peuplée de personnages, comme “Les dix commandements” qu’il réalise pour Katia Granoff.
1948 : Milshtein vient de rejoindre Israël après un long périple à travers la Russie. Il rentre à l’Ecole des Beaux Arts de Tel-Aviv. La peinture est fortement marquée par la l’Ecole russe, l’amour du métier, le respect de la figure…
1934 : Milshtein est né dans la ville moldave de Kichinev en 1934. Encore Roumaine, la ville passe sous contrôle soviétique en 1945.