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Moualla, Fikret
, par
Fikret Moualla est né en 1903. Son père, Ekrem Bey, était un haut fonctionnaire travaillant au sein de l’Administration de la Dette. Le « nom de famille » à l’occidentale n’existant pas à l’époque en Turquie, « Moualla » n’était qu’un second prénom. Ce n’est qu’en 1934, que Moualla allait se choisir le nom de SAYGI, signifiant littéralement « respect », nom avec lequel il allait d’ailleurs signer un grand nombre de ses oeuvres jusqu’à la fin des années 40. Dès ses premières années que Fikret Moualla allait être initié à la langue et à la culture françaises, grâce à la fréquentation du fameux lycée francophone de Galatasaray. Extrêmement instable et en rupture avec sa famille, il parcourt l’Europe, notamment Berlin (influence expressionniste) et Paris. De retour, il a énormément de mal à se remettre à la vie stambouliote, mène une vie errante avec de nombreux séjours psychiatriques qui lui évitent la prison.
Il quitte Istanbul à la fin de 1938 pour Paris où il fréquente la Grande Chaumière, l’atelier d’Othon Friesz, et celui de Lhote. Avec succès, il expose ses gouaches et huiles chez Estève, Dina Vierny, Marcel Bernheim, France Bertin, Bruno Bassano, Katia Granoff, Marcel Bernheim et également en Suisse (musée de l’Athénée) et en Belgique, avec des relations toujours chaotiques et alcoolisées avec son environnement. Sa mort survient le 19 juillet 1967 à l’hôpital de Manosque.
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